Politique de développement agricole 2010-2025.
Country
Type of law
Policy
Abstract
L’objectif global de cette Politique multisectorielle de développement agricole 2010-2025 est de contribuer de manière intégrée et durable à la satisfaction des besoins alimentaires de la population haïtienne et au développent social et économique du pays. Elle a une double approche « Twin-track » pour politiques spécifiques qui pointent interventions immédiates de secours pour la sécurité alimentaire et la croissance durable avec une stratégie à long terme (pag. 17).
Les principaux axes sont: la promotion d’une agriculture et développement durable et d’une meilleure gestion du foncier; relance de la production agricole par une meilleure organisation des filières; modernisation des infrastructures rurales; promotion de la pêche et de l’aquaculture; relance de l’agro transformation; promotion d’une nouvelle stratégie de commercialisation; financement de l’agriculture (pag. 18). La politique de développement agricole privilégie les approches suivantes: territoriale modulée en fonction des potentialités et des spécificités des différentes zones agro-écologiques en recherchant cohérence et complémentarité entre les actions; bassins versants, allant du sommet jusqu’à la mer; filière en recherchant la concertation entre les acteurs en rassemblant autour d’une même table: État, secteur privé et Organisation de Producteurs/Productrices, quel que soit le produit considéré, et sans remettre en cause la diversification des productions au niveau de l’unité de production en favorisant la promotion d'égalité de genre, en particulier de l'emploi rural des femmes et jeunes (pag. 19).
L’atteinte des objectifs de la politique agricole repose sur des engagements de l’État haïtien pour: favoriser l’investissement privé dans le secteur agricole, en particulier celui des producteurs agricoles et des organisations de producteurs; pratiquer une bonne gouvernance des ressources publiques, à travers différents acteurs, etc.; garantir une participation active des principaux acteurs concernés, à savoir les producteurs/trices agricoles et leurs organisations, à la définition et mise en oeuvre des programmes, plans et projets issus de cette politique de développement agricole, favoriser la promotion d'égalité de genre, en particulier de l'emploi rural des femmes et jeunes ruraux qui tirent des revenus de la production agricole, notamment par le renforcement de l’accès aux ressources naturels, aux technologies appropriées, à la formation, etc. D’ailleurs, l’inclusion des jeunes se fera par des stratégies de développement de l’entreprenariat, afin d’assurer une relève dynamique et créatrice de richesse. Assurer la participation permanente, à travers de mécanismes institutionnels, des représentants de la société civile à l’élaboration des stratégies opérationnelles de mise en oeuvre des programmes et suivi-évaluation pour faire augmenter les ressources budgétaires nationales consacrées au secteur agricole entre 2010 et 2025 (pag. 19).
Les principaux leviers sur lesquels s’appuie la politique de développement agricole sont: les investissements dans des infrastructures publiques; les appuis destinés à augmenter la compétitivité de filières sélectionnées et corriger les imperfections du marché, y compris des subventions, tout en mettant en place des mécanismes de diminution progressive du niveau de cette subvention; l’offre de services agricoles de base aux acteurs et actrices concernés (pags. 19 et 20). Ces objectifs rejoignent les préoccupations du Gouvernement qui fait du secteur agricole le premier pilier de la croissance et de la réduction de la pauvreté dans le pays, tel qu’il apparait dans les documents officiels, notamment le DSNCRP - Document de Stratégie Nationale de Croissance pour la Réduction de la Pauvreté (pag. 18).
Les objectifs spécifiques suivants sont visés: le taux de couverture de la consommation nationale par la production nationale passe de 45% à 70%; le secteur agricole compte environ 500.000 exploitations, procurant un revenu décent aux exploitants; la couverture des importations par les exportations agricoles passe de « 5% » (chiffre de 2009) à 50% en 2025; la part de l’assolement couvert par des cultures annuelles sarclées dans les zones de colline et de montagne est fortement réduite. Ces objectifs rejoignent les préoccupations du Gouvernement qui fait du secteur agricole le premier pilier de la croissance et de la réduction de la pauvreté dans le pays (pags. 17 and 18).
Les principaux axes sont: la promotion d’une agriculture et développement durable et d’une meilleure gestion du foncier; relance de la production agricole par une meilleure organisation des filières; modernisation des infrastructures rurales; promotion de la pêche et de l’aquaculture; relance de l’agro transformation; promotion d’une nouvelle stratégie de commercialisation; financement de l’agriculture (pag. 18). La politique de développement agricole privilégie les approches suivantes: territoriale modulée en fonction des potentialités et des spécificités des différentes zones agro-écologiques en recherchant cohérence et complémentarité entre les actions; bassins versants, allant du sommet jusqu’à la mer; filière en recherchant la concertation entre les acteurs en rassemblant autour d’une même table: État, secteur privé et Organisation de Producteurs/Productrices, quel que soit le produit considéré, et sans remettre en cause la diversification des productions au niveau de l’unité de production en favorisant la promotion d'égalité de genre, en particulier de l'emploi rural des femmes et jeunes (pag. 19).
L’atteinte des objectifs de la politique agricole repose sur des engagements de l’État haïtien pour: favoriser l’investissement privé dans le secteur agricole, en particulier celui des producteurs agricoles et des organisations de producteurs; pratiquer une bonne gouvernance des ressources publiques, à travers différents acteurs, etc.; garantir une participation active des principaux acteurs concernés, à savoir les producteurs/trices agricoles et leurs organisations, à la définition et mise en oeuvre des programmes, plans et projets issus de cette politique de développement agricole, favoriser la promotion d'égalité de genre, en particulier de l'emploi rural des femmes et jeunes ruraux qui tirent des revenus de la production agricole, notamment par le renforcement de l’accès aux ressources naturels, aux technologies appropriées, à la formation, etc. D’ailleurs, l’inclusion des jeunes se fera par des stratégies de développement de l’entreprenariat, afin d’assurer une relève dynamique et créatrice de richesse. Assurer la participation permanente, à travers de mécanismes institutionnels, des représentants de la société civile à l’élaboration des stratégies opérationnelles de mise en oeuvre des programmes et suivi-évaluation pour faire augmenter les ressources budgétaires nationales consacrées au secteur agricole entre 2010 et 2025 (pag. 19).
Les principaux leviers sur lesquels s’appuie la politique de développement agricole sont: les investissements dans des infrastructures publiques; les appuis destinés à augmenter la compétitivité de filières sélectionnées et corriger les imperfections du marché, y compris des subventions, tout en mettant en place des mécanismes de diminution progressive du niveau de cette subvention; l’offre de services agricoles de base aux acteurs et actrices concernés (pags. 19 et 20). Ces objectifs rejoignent les préoccupations du Gouvernement qui fait du secteur agricole le premier pilier de la croissance et de la réduction de la pauvreté dans le pays, tel qu’il apparait dans les documents officiels, notamment le DSNCRP - Document de Stratégie Nationale de Croissance pour la Réduction de la Pauvreté (pag. 18).
Les objectifs spécifiques suivants sont visés: le taux de couverture de la consommation nationale par la production nationale passe de 45% à 70%; le secteur agricole compte environ 500.000 exploitations, procurant un revenu décent aux exploitants; la couverture des importations par les exportations agricoles passe de « 5% » (chiffre de 2009) à 50% en 2025; la part de l’assolement couvert par des cultures annuelles sarclées dans les zones de colline et de montagne est fortement réduite. Ces objectifs rejoignent les préoccupations du Gouvernement qui fait du secteur agricole le premier pilier de la croissance et de la réduction de la pauvreté dans le pays (pags. 17 and 18).
Attached files
Date of text
Repealed
No
Source language
French
Legislation status
in force
Legislation Amendment
No